Investissements en RD Congo

Le projet GRAND INGA RD Congo

Achèvement des centrales hydroélectriques d’INGA - Port en haute mer à Banana

Puissance potentielle GRAND INGA: 44 réacteurs électronucléaires

La Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Danemark, veulent transformer la mer du Nord en une énorme centrale éolienne. Elle doit avoir une capacité totale de 65 GW d’ici 2030 (en fonction du vent). Le projet GRAND INGA à lui tout seul 44 GW, indépendamment du vent et du soleil, sans déchets nucléaires.

 

 

 

L’Europe ne devrait-elle pas se préparer au fait que, malgré les méga-subventions pour le captage et le stockage du CO2, les industries énergivores se déplacent vers des sites proches de la source d’hydrogène vert abordable ?

L’hydrogène vert africain "bon marchéfait taire Poutine

Afin de désamorcer la double crise "dépendance de l’UE au gaz Poutine" et "aux émissions de CO2" et de garantir l’emploi dans les industries européennes énergivores (pétrochimie, acier, ciment), l’Europe subventionne fortement le développement de technologies de captage et de stockage du CO2, et les pays européens recherchent de l’hydrogène vert au Moyen-Orient (Oman), au Sahara (Maroc, Mauritanie),  dans le Kalahari (Namibie) jusqu’à et y compris « windy-Patagonia-Chile ».

Les armateurs clairvoyants verdissent leurs flottes et répondent aux nouveaux besoins (CMB-Alexander Saverys). 

 

Les crises "Poutine" et "Climat" remplacent actuellement la crise latente "bombe à retardement démographique africaine". Chaque année, 12 millions de jeunes y entrent sur le marché du travail, seulement 8% trouvent un emploi décent: un terreau fertile pour la propagation d’idéologies extrêmes, de conflits et de migrations forcées.


‘‘The key reform to be undertaken is the structural transformation of Africa, hankered on industrialisationThe value chain integration between Africa and Europe and increased exports of manufactured and agro-processed goods

Albert Muchanga, African Union Commissioner for Economic Development and Industry

18/2/2022, AU-EU Summit, Brussels


C’est pourquoi, dans sa déclaration finale du sommet UE-UA à Bruxelles, l’Union africaine, en plus d’un appel à l’allégement de la dette, a souligné l’industrialisation à grande échelle de son continent. Le président de l’UA, Macky Sall (Sénégal), a également attiré l’attention sur la question climatique commune UE-UA : Nous n'avons pas eu le même passé, vous et nous, mais nous aurons le même avenir.’

 

Cinq coupures de presse africaines donnent plus d’informations sur un nouveau port en eau profonde en RDC (Banana) et sur les cascades d’Inga en tant que source d’énergie pour la production d’hydrogène vert (*).

La centrale hydroélectrique d’Inga, à 40 km de Matadi, a une capacité potentielle de 44 GW (44 réacteurs nucléaires) lorsqu’elle est entièrement déployée, soit près du double du barrage chinois des Trois Gorges de 22,7 GW, actuellement la plus grande centrale hydroélectrique du monde.

En outre, Inga utilise principalement les différences dans le niveau du fleuve Congo avec moins besoin de barrages et des conséquences moins complexes pour la géologie, l’environnement, la biodiversité et l’homme.

L’industrialisation de la région de Banana-Matadi, grâce à ses énormes sources d’énergie verte, perpétuellement renouvelables, et à son port en eau profonde, est capable de:

  • approvisionner les pôles de méga-croissance d’Afrique de l’Ouest et du Centre en acier, en ciment et en chimie, avec des émissions négligeables de CO2; le transport est également alimenté par l’hydrogène vert d’Inga;
  • en RDC accélérer l’industrialisation manufacturière à forte intensité de main-d’œuvre, grâce à la transformation locale des matières premières africaines, et aux partenariats massives de PME industrielles AU-EU ;
  • renforcer partout en Afrique la stabilité des institutions;
  • créer un méga marché en Afrique pour les produits et services de l’UE à forte valeur ajoutée et à faibles émissions de CO2;

 

  • compenser les pertes d’emplois dans l’Ouest dues à la délocalisation d’industries d’énergivores.

(*) Le Projet GRAND INGA-RDC. UNE CHANCE POUR LE CONGO, L’AFRIQUE ET LE MONDE

La République Démocratique du Congo, pays géant au cœur de l’Afrique, avec une superficie de 2.345.410 km², a l’avantage d’être située en Afrique centrale à cheval sur la ligne de l’Equateur. Elle est baignée par une multitude de cours d’eau constituant les affluents du fleuve Congo. Considérant son formidable potentiel hydroélectrique, estimé à plus de 100 GW (100 réacteurs nucléaires de 1.000 MW), qui contraste avec un faible taux d’accès de la population, de moins de 20% (contre 40% au niveau continental). la RDC s’est fixé trois objectifs énergétiques, pour combler son déficit, mais aussi et surtout créer les conditions de son industrialisation, à savoir, desservir : (1) les populations de villes et leurs industries ; (2) les populations rurales; (3) les industries lourdes.

Le fleuve Congo, long de 4700 km, n’est navigable que sur 140 km, de l’embouchure (Banana) au port de Matadi (Boma à 100km de l’embouchure). En amont de Matadi, jusqu’à Kinshasa, le fleuve n’est qu’une succession de rapides sur une distance de 350 km. C’est dans la zone des rapides, à moins de 30 km en amont de la ville portuaire de Matadi, que se trouve l’extraordinaire site d’Inga, avec une importante dénivellation de 150m, sur 20 km. A vol d’oiseau, Inga est situé à 256 km de Kinshasa. Le fleuve Congo, 2 ième fleuve au monde en terme de débit, après l’Amazone, avec un débit moyen de 40 000 m3/s, allant jusqu’à 60 000 m3/s. En saison sèche, particulièrement en période d’étiage (juillet – août), son débit baisse parfois jusqu’à atteindre 26 000 m3/s, par contre, en saison des pluies, il peut dépasser 75 000 m3/s!

PS

Appel au monde académique “War is the greatest of all agents of change” (Orwell, 1941). Pouvons-nous, dans l’Occident riche, nous permettre d’œuvrer pour la préservation des industries grandes consommatrices d’énergie quand, grâce à une abondance d’hydrogène vert, l’acier, le ciment et les engrais peuvent être produits sans émissions en Afrique ? Et y réaliser une percée dans la création de millions d’emplois? D’où la suggestion que le monde académique belge - un partenariat ad hoc pluridisciplinaire - intéressé par la création de millions d’emplois décents en Afrique Centrale, étudie l’impact économique, social et géopolitique de la délocalisation d’industries énergivores européennes vers l’Afrique, proche des sources d’énergie verte, et alimente les dirigeants politiques et les entreprises avec des concepts pleins d’espoir.

Asymmétrie de prospérité entre l’Occident et l’Afrique. Quatre mille milliards d’euros, investis depuis 65 ans dans l’aide au développement, la solidarité internationale, la RSE, le renforcement des capacités des startups, les ODD, n’ont pas réussi à freiner l’asymétrie de prospérité entre l’Occident et l’Afrique. Pendant tout ce temps, les pays industrialisés ont continué à créer de la valeur et des emplois chez eux – et non en Afrique – grâce à la transformation des ressources en sols africains. Faut-il donc s’étonner que la moitié des pays africains n’aient pas signé une récente motion des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie? Les investissements industriels à but lucratif de l’UE en Afrique et les partenariats entre PME industrielles établies, plutôt que la solidarité bien intentionnée, peuvent enfin offrir à ce continent une véritable indépendance et permettre aux anciens colonisateurs de “mériter” la confiance de l’Afrique.

Economie circulaire du savoir-faire Afrique-Europe

 

11/11/2022

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