D4D Digital for Development

Le numérique pour le développement

Le manque d’expérience pratique des partenariats internationaux de la chaîne de valeur industrielle est le problème de l’Afrique, et non le manque de savoir-faire numérique.

D4D: Mettre la charrue avant les bœufs ?

Partout dans le monde, des Infrastructures Publiques Numériques (IPN) n'ont été rendues possibles et réussies qu’après une industrialisation manufacturière dans une grande variété d’industries manufacturières classiques du pays et la création massive d’emplois 'formels' décents.  Nulle part dans le monde, la création des Infrastructures Publiques Numériques n’a stimulé en soi la création massive d’emplois décents. Quinze pays subsahariens peuvent déjà se targuer d’une importante classe moyenne hautement instruite,  même dans les technologies numériques les plus avancées, plus de femmes titulaires d’un master en sciences du numérique et en génie civil que d’hommes, de sites industriels connectés, de 85 % de connectivité internet, 110 % de connectivité mobile (homme/femme) et des administrations stables.

Cette Afrique ne manque que l’expérience pratique du transfert des processus et technologies manufacturiers avancés. C’est tout. C’est pourquoi l’Afrique ne produit pratiquement pas de produits exportables et que ses spécialistes du numérique hautement qualifiés l'ont difficile de trouver un emploi décent. Idem pour ses millions d’hommes et de femmes alphabétisés numériquement.

Le récit de l’Afrique dans les médias grand public occidentaux est toujours dominé par l’industrie de l’aide. Les investisseurs potentiels dans le secteur manufacturier ne sont pas conscients des opportunités inclusives et durables que présente l’Afrique, à commencer par ses quinze pays subsahariens 'stables'. En conséquence, l’Occident et la Chine continuent d’acheter des matières premières africaines à des prix d’étranglement mondiaux pour ajouter de la valeur chez eux et créer des millions d’emplois.
L’Afrique souffre d’un déficit flagrant d’investissements manufacturiers domestiques et extérieurs. Les chaînes de valeur industrielles internationales déterminent automatiquement le besoin d’infrastructures publiques numériques, leur productivité augmente, et motivent les sociétés ptivés de capital-risque à financer les Partenariats Publics Privés en Infrastructures Publiques Numériques , et non l’inverse. Une focalisation intensive sur les interventions ciblées sur le numérique détourne l’attention des décideurs politiques et des parties prenantes de l’élaboration de l’agenda politique pour un changement structurel en Afrique d’une économie extractive à une industrialisation manufacturière.


L’accent mis sur le 'numérique', les 'start-ups', le 'genre', les 'microcrédits' et les 'ODD' détourne l’attention des décideurs politiques et des parties prenantes de l’élaboration de l’agenda politique pour le changement structurel : "Une politique industrielle visant à accroître l’investissement privé, domestique et extérieure, dans l’économie productive de l'Afrique. L’industrialisation avancée et les services connexes, qui tirent parti de l’abondance d’énergie renouvelable de l’Afrique, créent des millions d’emplois décents, y compris dans les services numériques. En outre, l’industrialisation avancée de l’Afrique réduit les émissions mondiales de carbone, prévient les conflits et l’émigration illicite".


  • Les entreprises européennes sous-estiment grossièrement les opportunités de lindustrialisation avancée de lAfrique
  • Les PME africaines craignent que lOccident ne continue de dominer les partenariats industriels internationaux

Une opportunité sans précédent pour lEurope de créer 'avec' lAfrique un nouveau marché avec 25 % de la population mondiale.


Quelques arbres qui cachent la forêt de la misère

Les hérauts D4D sont fiers de présenter des exemples de la puissance de l’innovation numérique africaine (systèmes de paiement M-Pesa) et de son absorption ultra-rapide de la téléphonie mobile. Les systèmes de paiement mobile ont déjà été introduits en 2006 et peu de temps après, de manière inattendue, 80+ % des citoyens africains étaient également accros à leurs téléphones portables, aux selfies et aux Tic-Tok. Seuls les opérateurs télécoms et les équipementiers en bénéficiaient. Le taux de pauvreté en Afrique est resté pratiquement inchangé. L’Afrique ne fabrique toujours pas des produits exportables. En Asie du Sud-Est, en revanche, l’industrialisation moderne a sorti un milliard de personnes de l’extrême pauvreté, catapulté la Chine dans l’usine du monde et stimulé la numérisation de son économie et de sa société.

C’est l’industrialisation de l’Afrique et le pouvoir d’achat qui en résulte qui stimulera sa numérisation, et non l’inverse. 

  • D4D en lui-même est incapable de créer plus d’emplois par an que la croissance démographique de l’Afrique et de contenir la pauvreté. 

 

Les PME industrielles africaines qui réalisent des partenariats massifs avec des pairs d’économies plus avancées accélèrent la modernisation structurelle de leurs industries agroalimentaires, manufacturières et des services associés

  • Ils génèrent 20 millions de nouveaux emplois par an et, en outre, endiguent des émissions mondiales de CO2, des conflits, des pandémies et l'émigration illicite

Des milliers de PME industrielles africaines bien établies, à la recherche de partenariats avec des homologues plus avancé (dEurope?) sont en effet en mesure de forcer une percée dans la modernisation structurelle de lindustrie manufacturière africaine et, dici 2040, de créer des emplois décents pour les 164 millions de jeunes Africains bien qualifiés. Le rôle exemplaire des partenariats de PME réussis stimule également les investissements directs étrangers et crée une classe moyenne représentant 25 % de la population mondiale active. Un nouveau marché énorme avec un pouvoir dachat pour les produits et services européens haut de gamme.


Robotisation et l'IA

La croissance durable de l’Afrique : 'Pourquoi se battre pour le Saint Graal de l’industrie manufacturière', réfutent les penseurs apocalyptiques, 'alors que la quatrième révolution industrielle conduit à une main-d’œuvre moins qualifiée grâce à l’automatisation, la robotisation et l'I.A.?

Les besoins des marchés africains sont immenses. Des partenariats entre PME africaines et européennes permettent de transférer du savoir-faire et des technologies industrielles de pointe (robots) vers l’Afrique pour la production locale massive de produits compétitifs en chaîne courte au plus près de l’utilisateur final.

Seule l’Afrique, avec 60 % des terres arables du monde et ses systèmes agro-industriels modernes, est capable de nourrir ses 25 % de la population mondiale.

Le défi climatique nécessite des taxes mondiales sur les émissions de CO2. Cela augmente le coût du transport exubérant entre lAfrique-la Chine-lEurope-lAfrique des matières premières, des produits semi-finis et finis et réduit lattractivité de la Chine en tant quusine mondiale. Les investissements industriels en Afrique, avec 40 % de la capacité mondiale de production dénergie renouvelable hydro-solaire, peuvent prendre en charge une grande partie de la domination manufacturière de la Chine.

Afrique 2050 : 25 % de la population mondiale, Europe 7 %

La démondialisation de la production et la mondialisation des savoir-faire industriels créent des millions d’emplois en Afrique. L’entrée dans la modernité d’une large classe moyenne dans une zone de libre-échange continentale africaine, avec 25 % de la population mondiale, crée des millions d’emplois supplémentaires dans les industries et services d’appui et de facilitation (logistique, RH, maintenance, emballage, ventes et marketing internationaux, services et produits numériques). Les investissements directs étrangers et les partenariats industriels internationaux, par définition, opèrent dans l’économie formelle, générant des revenus pour les gouvernements pour les investissements dans les infrastructures, les transports, l’éducation, les soins de santé et les administrations.

Ensemble, lindustrie, les infrastructures, les services connexes et le gouvernement créent une énorme classe moyenne avec un pouvoir dachat pour les maisons et les appartements privés, les appareils électroménagers, les meubles, les voitures, les voyages, le tourisme, la restauration et les loisirs. Une prospérité accrue ralentit automatiquement lexplosion démographique africaine et limite davantage son empreinte carbone, ses conflits et ses migrations.

Pré-radicalisation

Aujourd’hui, tous les pays africains peuvent déjà compter sur un grand nombre d’ingénieurs, d’économistes, de spécialistes du numérique et d’agronomes formés par des professeurs souvant  titulaires d’un doctorat occidental. Les familles investissent dans l’enseignement supérieur de leurs jeunes les plus doués, à noter toutefois que trois ans après l’obtention de leur diplôme, une majorité des personnes hautement qualifiées est toujours à la recherche d’un emploi décent. Une cause de radicalisation récente, même dans des pays assez stables.

Le changement urgent et radical de la mentalité

 

  • En Europe sur le thème "L’Afrique n’est pas celle que vous croyez".
  • En Afrique sur le thème "Entrepreneurs, osez conclure des partenariats industriels avec des pairs plus avancés".

 

Un sentiment d’urgence accru est indiqué pour la réalisation de l’industrialisation de l’Afrique.

    Entraînant les effets positifs suivants

    • En Afrique. La modernisation structurelle des industries agroalimentaires, manufacturières et des services associés. La création de dix millions par an dans l’économie formelle.
    • En Europe. Le continent voisin de l’Afrique est un nouveau marché avec 25 % de la population mondiale pour les produits et services européens haut de gamme.
    • Au niveau mondial. l'endiguement des problèmes climatiques et les pandémies.

     

    Ne pas investir dans l’Afrique MAINTENANT entraînera davantage de pauvreté, de conflits, de migrations, de problèmes climatiques et de catastrophes naturelles, de pandémies et ralentira la reprise de l’Europe.

    2/10/2021 karel.uyttendaele {@} pandora.be

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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