L'Afrique: le narratif positif

INDUSTRIALISATION DE L'AFRIQUE EN QUATRE PHASES

L’importance des partenariats de PME industrielles “bien-établies” Afrique-Europe

et des Foreign Direct Investments

Les PME “bien établies”: les volants d’inertie des TPME, des Foreign Direct Investments et de l’industrialisation de l’Afrique

  • Réussir annuellement 1.000 partenariats industriels « gagnant-gagnant » PME Afrique-Europe
  • Créer annuellement en Afrique 20 millions de nouveaux emplois dans l’économie formelle agroalimentaire et manufacturière et services associés afin d’endiguer l’asymétrie de bien-être l’Afrique et l’Europe, éviter les idéologies extrêmes, les conflits et la migration forcée.

Les défis

En Afrique. Les PME-TPME en manque de la complexe pratique de l’entrepreneuriat manufacturière moderne. Trop peu d’entre elles sont conscientes pourquoi et comment réussir des partenariats à l’international. Le financement n’est qu’un défi secondaire.

En Europe. Le grand public, entrepreneurs et autorités ne sont pas conscients de l’existence d’une vingtaine de pays africains dotés d’institutions stables, d’une classe moyenne instruite, des zonings industriels décloisonnés et des énergies éternellement renouvelables et bon marché.


  • European Commission : « Africa and Europe establishing a new basis for their partnership »
  • African Union : « How Europe could help Africa » --> « How we can help the planet together »

'Addressing faulty trade arguments isolated and impoverished Africa because the continent’s transformation and industrialisation was not prioritised'

Prof Carlos Lopes,

keynote Anniversary African Union, March 2021

Raychelle Omamo

Cabinet Secretary for Foreign Affairs,

Kenyan Ministry of Foreign Affairs

Prioritizing Partnerships with Africa

CSIS Africa Program on January 28, 2022

https://www.csis.org/events/prioritizing-partnerships-africa  

‘We realise in Africa that we don’t make enough, that we are not industrialised. Therefore we need new partnerships that will fundamentally change Africa’s integration into the world market. Africa cannot be that continent that is simply there to produce raw materials for others. So we need partnerships that invest in people, that avail knowledge and technical transfer. Africa cannot be an island. Africa must reach out to friends. Africa must collaborate for its own future'.


L’opportunité

Le climat (les énergies hydro-solaires africaines éternellement renouvelables, l’hydrogène vert à des conditions intéressantes), la saturation du marché EU (après le redémarrage post-Covid) et la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf ) sont des incitants pour la PME européenne d’accepter des propositions de partenariat en provenance des PME industrielles africaines « à potentiel ».

L’industrialisation de l’Afrique en Quatre Phases


Phase 1. Le changement guidé des mentalités ‘grand public’. Aussi bien en Afrique qu’en Europe.

  • En Afrique: « Entrepreneur osez partager votre rêve avec un partenaire à l’international ».
  • En Europe: « L’Afrique n’est pas celle que vous croyez » (Des soirées-débats dans les Hôtels de ville ?)

Phase 2. L'antenne commerciale. Cinq mille PME industrielles « bien établies » africaines (ne pas des micro- ou nano-start-up) prennent l’initiative de solliciter des partenariats avec des homologues européens. 

Via le Web la PME africaine recherche un partenariat avec un homologue européen. Ils font connaissance dans le virtuel mais dès qu’ils sentent un intérêt mutuel ils investissent dans un billet d’avion afin de visiter physiquement  leurs ateliers et clients respectifs. 

Lors des deux premières années de partenariat le partenaire africain agit comme agent commercial du matériel de l’homologue européen (vente, installation, maintenance). Il rajoute son savoir du marché, commercial, administratif et culturel africain au partenariat. 

Le partenaire européen forme, en Europe, le partenaire africain ou ses cadres afin d’assurer la vente, l’installation, la maintenance et la bonne utilisation des produits et services exportés. La phase « antenne commerciale » représente déjà un premier transfert  de processus industriels et technologies avancés, sans aucun risque, indépendamment de la nature des institutions locales et moyennant un financement très limité. Grâce au partenariat la PME industrielle africaine apprend « le métier » de l’entrepreneuriat industriel dans une économie hyperconcurrentielle mondialisée.


Phase 3. Le développement de nouveaux produits et services fabriqués en Afrique, anticipant aux nouveaux besoins de « La Zone de libre-échange continentale Africaine ZLECAf »

Dès que la confiance entre les deux partenaires a pris une forme définitive pendant la phase « antenne commerciale » les deux partenaires décident d’investir ensemble dans des nouveaux produits et services, basés sur les besoins du plus important marché de libre-échange mondial  ZLECAf et sur des technologies et processus industrielles avancées pratiquées à l'international.

Cet important projet soumis au monde financier par deux partenaires bien établis devient un projet « bancable ».

Leur exemple suscite des centaines de PME à suivre leur exemple et donne lieu à la création de milliers d’emplois dans les industries agro-alimentaires, manufacturières et services tous secteurs économiques confondus.

Une importante classe moyenne, instruite, réalise de l’intérieur la gouvernance et crée une masse critique d’un pouvoir d’achat qui attire aussi les investisseurs directs étrangers.


Phase 4. Les investissements directs étrangers par les flagships internationaux

La ZLECAf et mille partenariats PMI Afrique-Europe qui créent une classe moyenne avec un pouvoir d’achat important et des institutions stables, attirent l’intérêt des grands investisseurs directs étrangers du type flagship.

  • Chaque Flagship individuel crée des centaines, des milliers d'emplois directs et en amont/aval des chaînes de valeur et services associés.
  • Ces flagships, attirés par un accès direct à un nouveau grand marché émergent, ne cherchent pas nécessairement le fameux « race to the bottom » des salaires.
  • Ils ont l’expérience des processus et technologies les plus avancées qui permettent de transformer localement les matières premières en produits compétitifs sur les marchés locaux et internationaux.
  • Ils feront la sélection des partenaires maillons complémentaires ‘best in class’ de leur chaine de valeur.
  • Dans leur chaine de valeur les partenaires ‘maillons’ apprennent ‘le métier’ de l’entreprenariat moderne ouverte à la concurrence internationale. Idem pour les partenariats industriels PME Afrique-Europe.
  • Rapidement autour de ces navires phares voient la lumière des entreprises ‘pirogues’ agiles (des TPME et des PME) grâce aux concepts et aux technologies repris du grand voisin.

Résultat des quatre phases de l’industrialisation moderne agroalimentaire et manufacturiere et services associés de l’Afrique 

  • Un écosystème initié et inspiré par des entreprises établies, PMI, TPMI, FDIs flagships est capable de créer annuellement des millions de nouveaux emplois dans le formel, un nombre de nouveaux emplois de qualité plus élevé que l'augmentation démographique africain.
  • Les partenariats de PMI établis et les flagships ont accès aux ressources et moyens pour investir à grande échelle dans l’agro-industrie, industries alimentaires, manufacturières et services associés.
  • Sans eux pas moyen de forcer une percée décisive dans la création de nombreux emplois de qualité, y compris pour des hommes et femmes non qualifiés.
  • En outre, ils font appel à l’énergie hydro-solaire respectueuse de l'environnement et agissent comme une école de gestion pour les PME locales.
  • En même temps elles stimulent l’importante couche supérieure financière africaine de suivre leur exemple et d’investir dans une économie productive en remplaçant leurs investissements dans le commerce et l’immobilier porteurs de peu d’emplois durables de qualité.
  • Elles sont des accélérateurs d’un écosystème qui stimule la sérendipité (trouver quelque chose d’utile qu’on ne cherche pas) et l’émergence de nouveaux secteurs ‘innovants’ non-prévus mais porteurs de milliers de nouveaux emplois de qualité.

Conclusion

Une industrialisation inclusive, durable, résiliente de l’Afrique

La dé-globalisation de la production combinée avec la globalisation du savoir-faire industriel, la transformation locale des matières premières, la chaine courte de valeurs et les énergies éternellement renouvelables africaines réconcilient le progrès social et économique africain, prévenant les apocalypses climatiques et pandémiques, évitent des irruptions des approvisionnements, et relancent l’économie …EU(!)

 

La toute première action à entreprendre: le  changement guidé des mentalités aussi bien en Afrique qu’en Europe.


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