Le narratif positif

Petites et moyennes industries africaines créent des partenariats avec des PMI EU --> "Démarrer" l'économie africaine

Délocaliser / colocaliser  des usines EU  vers  l'Afrique

--> Redémarrer" l'économie EU


’Métisser des recettes’

La -globalisation' de l'industrie manufacturière

La 'mondialisation’ du savoir-faire industriel


La coïncidence 'Climat-Corona-Migration-Afrique': une opportunité sans précédent pour Industrie-Europe et Industrie-Afrique

La transformation locale des matières premières africaines, grâce à l'économie circulaire du savoir-faire Afrique-Europe endigue le réchauffement climatique, les pandamies et l'explosion démographique africaine, crée un nouveau marché en croissance
(Afrique, 25% de la population active du monde)


Economie circulaire du 'savoir-faire' Afrique-Europe


Notions à épingler. Nouvelle ère 'avec ' COVID-19 

La coïncidence 'Climat-Corona-Migration-Afrique': une opportunité sans précédent pour Industrie-Europe

  • Comment motiver des industries manufacturières performantes à délocaliser des usines vers l'Afrique?
  • Comment motiver les petites et moyennes industries africaines (agro alimentaires et autres) à prendre l'initiative pour créer des partenariats avec celles de l'Europe?
  • Comment motiver l'élite financière africaine d'investir dans une économie productive plutôt que dans le commerce et le résidentiel?

Dé-globalisation - Transformation locale des matières premières africaines - Les circuits courts des chaînes de valeur - Industrialisation africaine neutre en CO2 - Prévention de la propagation mondiale des virus et du réchauffement climatique - Bombe à retardement - ‘Do-gooders’ perpétuent les préjugés sur l’Afrique - Autonomiser l'Afrique - Changement de mentalité guidé - Nouvelle prospérité mondiale - Impossible de réaliser les ODD sans une industrialisation moderne.


Un exemple récent de "l'Economie circulaire du savoir-faire Afrique-Europe"
Début mars 2020, la société belgo-africaine HOMMES ET TERRE sa (*) a interviewé 45 ingénieurs agronomes formés localement au Burkina Faso, au Niger, au Mali et au Sénégal et s'est entretenue avec des autorités et doyens des facultés d'agronomie et d'économie.

HOMMES ET TERRE Global NV/SA restaure au Sahel des écosystèmes et l’agroforesterie en collaboration avec les communautés locales

 2018-2019: 4 millions d’arbres plantés (patrimoine total: 11 millions de nouveaux arbres); 4.500 hectares récupérés (patrimoine total: 15.000 hectares); 1.000 hectares renforcés; 50 tonnes de semences collectées; 102 villages partenaires

Quelques observations

Compétences. Le nombre, le savoir et la motivation des personnes interviewées, formées localement par des professeurs titulaires d'un doctorat occidental, imposent le respect. 

Bombe à retardement. En raison d'un manque d'investissements dans les industries modernes une part importante des personnes rencontrées ont un master 2, plus de 30 ans et n’ont pas un emploi décent. Or, en Afrique les parents investissent dans l'enseignement supérieur de leurs enfants pour qu’ils aient des emplois décents, de bons revenus et qu’ils puissent aider leurs familles. Cette situation qui s’apparente à une bombe à retardement pourrait à tout moment dégénérer en une révolte. 

Usines. La société civile africaine et les autorités demandent d'urgence des ‘usines’ et non pas des ODD (‘Objectifs de Développement Durable’). En effet, elles sont conscientes que seuls les investisseurs étrangers qui s'associent avec des entrepreneurs locaux assurent le transfert permanent du savoir-faire industriel avancé, créent une masse d'emplois décents et une classe moyenne indépendante. Cette dernière assure la réalisation des ODD, sans les aides, conseils ou paternalisme occidental.

 

Le fétichisme du renforcement des capacités de l’entreprise débutante. (ILLUSIONS. Start-up: la fabrique à rêve)

En matière d'emploi comme d'innovation, la promesse paraît difficile à tenir. 01/03/2019 ‘Alternatives Economiques’).

L'entrepreneuriat moderne ‘cela s'apprend sur le tas’ au sein des entreprises performantes, et non pas à l'université, ni dans les incubateurs ou par l’accompagnement des ‘experts’ occidentaux. D’où l’impérieuse nécessité d’informer et de sensibiliser les industriels avérés européens d’énormes opportunités d’investissements en Afrique.

 

Préjugés inconscients

Les collectes de fonds bien-intentionnées perpétuent les préjugés stigmatisant l'Afrique, et ont un effet dissuasif sur les investissements en infrastructures et industries modernes en Afrique.


Des questions

  1. Comment motiver des industries manufacturières performantes à délocaliser des usines vers l'Afrique?
  2. Comment motiver les petites et moyennes industries africaines (agro alimentaires et autres) à prendre l'initiative pour créer des partenariats avec celles de l'Europe?
  3. Comment motiver l'élite financière africaine d'investir dans une économie productive plutôt que dans le commerce et le résidentiel?

Des remèdes

  • Le changement guidé des mentalités. Il serait bon d'organiser des soirées débats partout en Europe et en Afrique dont les thèmes sont: « L’ Afrique n’est pas celle que vous croyez Un plan Marshall du secteur privé avec l’Afrique ». (Europe); « Entrepreneur africain osez partager votre rêve avec des partenaires internationaux » (Afrique). Des témoignages convaincants de jeunes professionnels africains ‘migrants circulaires’ stimulent un changement de mentalité à propos de cette ‘autre’ Afrique et incitent des industriels avérés à investir en Afrique et/ou à s'associer avec une PMI africaine. En Afrique, leurs témoignages motivent l’élite financière locale à suivre l'exemple des investisseurs occidentaux en investissant dans une économie productive.
  • Métisser des recettes. Le magazine économique belge ‘Trends’ du 12 mars 2020 publie à la une «Les limites de la mondialisation». L’article cite le cas des Danois qui exportent des biscuits aux États-Unis et les États-Unis qui exportent des biscuits au Danemark et pose la question « Ne serait-il pas plus facile de simplement échanger des recettes ». C'est ce que vise l'initiative « L’Economie Circulaire du Savoir-faire Afrique-Europe » à travers le métissage des recettes commerciales et technologiques européennes et des recettes de marché et culturelles africaines. Pour cela, on fait venir en Europe pendant 12-24 mois des ingénieurs et économistes africains pour qu’ils se familiarisent avec les processus de management d'entreprises et les nouvelles technologies. De retour chez eux ils y transfèrent et multiplient en permanence des modèles industriels modernes adaptés à l'Afrique. Ils y assurent surtout la transformation locale des matières premières en produits compétitifs sur les marchés locaux et voisins, dans une chaîne courte avec un minimum d'émissions de CO2 en s'appuyant sur des énergies renouvelables. Ils mettent fin aux chaines de valeur multi-continentales complexes des matières premières, produits semi-finis et finis et aux voyages d’expatriés onéreux.